29 avril 2011

Le handicapé


La plupart du temps quand une fille se plaint du pénis d'un gars, c'est souvent parce qu'il est trop petit. Oui, ça m'est aussi arrivé de tomber sur un gars qui avait un micro-pénis. Le genre qu'on n’ose pas trop demander: « Es-tu dedans? ». Pour ma part, je laisse le gars faire sa petite affaire (oui, j'avoue, je fais semblant d'aimer ça). Ensuite, j'attends que le gars s'endorme et, comme on dit, je me finis à la mitaine.

Mais ce n'est pas de ça dont je veux vous parler. Est-ce que ça vous est arrivé de tomber sur un gars qui avait un trop gros pénis? Je veux dire, tellement gros que vous vous êtes demandé comment ça allait entrer?

Moi, j'ai perdu le contrôle et je suis partie chez moi.

La soirée était belle. C'était la première fois que je voyais cet ancien collègue à l'extérieur du travail. Je ne l'avais pas revu depuis presqu'un mois. Entre lui et moi, il n'y avait rien de bien spécial, juste une relation d'anciens collègues, une relation de « on-ne-se-voit-pas-souvent-on-se-donne-des-nouvelles ». Mais cette soirée-là, il avait quelque chose dans l'œil. Un petit je-ne-sais-quoi qui lui donnait un charisme incroyable. On parlait de tout et de rien sur son balcon en sirotant un verre, sans penser à l'heure qu'il était. Les sujets défilaient naturellement comme si nous avions déjà été des grands amis.

On a dû rentrer parce que j'avais froid. Il m'a proposé une couverture que j'ai refusée, car j'avais vu l'heure qu'il était et je ne voulais pas l'embêter plus longtemps. Il fit à sa tête et revenait déjà avec une couverture qu'il ouvrit pour que je m'y faufile. Ses grands bras m'entouraient soudainement et une grande chaleur venait me caresser tout le haut du corps. J'étais maintenant prisonnière. Je me blottis la tête près de son cœur. À ce moment-là, je me rendais compte que l'alcool m'avait affectée et j'ai souri. J'étais bien. Après un instant à savourer ce moment, il prit mon menton qu'il leva vers le ciel et m'embrassa. J'ai alors senti que ma présence ne l'embêtait pas.

Il prît ma main et m'emmena dans sa chambre. Il continua de m'embrasser avant de m'abandonner devant son lit en me chuchotant à l'oreille « Mets-toi à l'aise... ». Ce que j'ai fait; j'ai défait le lit et j'ai enlevé tous mes vêtements, sauf ma petite culotte et ma brassière. Lui, il était à la salle de bain. La chambre était sombre. Seule la lueur du corridor qui passait sous la porte éclairait la pièce. Je l'entendais qui arrivait. Je pris une position plutôt sexy pour l'attendre. Quand il entra dans la pièce, je fus éblouie par la clarté du corridor, je ne voyais qu'une grande silhouette bien découpée passer par la porte. Il s'était déshabillé. En se plaçant de côté pour fermer la lumière éclatante, j'ai vu son immense sexe se dessiner sur le mur. Comme j'avais enlevé mes lunettes, je me dis que ça ne devait être que l'ombrage qui avait trompé ma vision. Il arriva au lit d'un pas pressé et en m'embrassant, il fît un large sourire en s'apercevant que j'étais presque nue. Son sexe frôlait ma cuisse doucement. Je descendis ma main pour le rejoindre.

Je fis les yeux ronds. Heureusement qu'il avait les yeux fermés. Je ne pouvais plus me concentrer. Son sexe était tellement énorme! Pendant quelques instants, j'ai fait des mouvements de va-et-vient machinalement pour cacher ma stupeur. Puis je me suis libérée en m'assoyant dans le lit. Il a ouvert les yeux et il a arrêté tout ce qu'il faisait. Il m'a demandé ce qu'il se passait; « Rien, rien... C'est juste que... Ah, on devrait pas faire ça... Excuse-moi, c'est pas toi... C'est juste que... Non... Je suis désolée, je pense que je vais partir. »

J'ai ramassé mes vêtements que j'ai remis en traversant sa maison et je suis partie. On ne s'est plus revu, ni parlé depuis.

Sur le chemin du retour, je ne pensais qu'à la grosseur de son engin. C'était inhumain! Je ne comprends toujours pas comment ça aurait pu entrer en moi. Je veux bien croire que nous sommes « élastiques », si je peux dire, mais il y a tout de même des limites! Pauvre gars... À bien y penser, je pense qu'avoir un trop gros pénis, c'est peut-être un handicap.